À propos

Le Juvénat est construit par la communauté religieuse des Frères maristes pour y accueillir des pensionnaires. Il s’agit d’un établissement de formation classique qui vise à être le plus autonome possible. Sur les 45 acres de terrain, on retrouve donc une érablière, des ruches, un jardin, un bosquet et un étang.

Le Juvénat devient une école publique où les Frères enseignent, mais ne dirigent plus.

Dû à la baisse démographique, la commission scolaire décide de fermer l’école. Les Frères mettent en vente l’établissement et cherchent des acheteurs pendant 12 ans.

Sans aucun acheteur, le Juvénat est malheureusement laissé à l’abandon. Les Frères décident donc de démolir l’immeuble, un projet de 2 millions de dollars.

Un groupe de bénévoles s’associe aux Frères maristes propriétaires des lieux, pour redonner les lettres de noblesse à cette magnifique infrastructure. Une vaste campagne de financement s’amorce pour recueillir l’argent nécessaire à la remise en état sécuritaire des lieux. Pendant plus de 4 ans, avec la participation bénévole et l'engagement déterminé du milieu, un travail de réfection titanesque est réalisé.

L’organisation entame une consultation dans le secteur public et communautaire pour revoir sa mission et élaborer une planification stratégique, lui permettant d’assurer la pérennité financière de l’organisme et du joyau architectural qu’est le Juvénat. Les résultats de la consultation démontrent que le besoin le plus criant est la nécessité d’agir, dans une approche collaborative et complémentaire avec ce qui se fait dans le réseau, sur la réintégration sociale et/ou professionnelle durable de personnes ayant des difficultés diverses (santé mentale, difficultés émotives, déficience légère, dépendances, itinérance, etc.) en les soutenant dans leur cheminement vers le mieux-être et l’autonomie.

Une équipe permanente est instaurée et le Juvénat accueille ses premiers participants.

Le Juvénat poursuit aujourd’hui sa mission en développant continuellement des partenariats et en utilisant le potentiel de l’architecture et du terrain de l’établissement pour faire vivre aux gens quelque chose de nouveau, calquer sur rien qui ne se fait ailleurs, en alternativité avec les services publics.